Cette fois-ci, les photos !

Couverture j_ai_teste_pour_vous_la_944_partie_2

Après la description de la 944 dans la partie 1, voici comme prévu l’essai routier et les photos.

Petit rappel sur le modèle testé aujourd’hui. Il s’agit d’une 944 cabriolet de couleur rouge indien équipée d’un moteur 4 cylindres de 3L faisant 210 chevaux. C’est une phase 2 qui date de 1991, elle va donc sur ses 28 ans.

Premières impressions

Cet essai n’a pas encore commencé qu’il promet déjà moult réjouissances. L’élément le plus aléatoire sur lequel on n’a aucune prise, à savoir la météo, nous est exceptionnellement favorable: plein soleil et 25 degrés ! Pour un 13 octobre, on a vu pire. Idéal pour tester un cabriolet dans les meilleures conditions :p

Avant de prendre le volant, je fais le tour de la voiture et elle est impeccable. L’extérieur ne présente aucun défaut, aucun coup, aucune griffe et encore moins de trace de rouille.

Et je dois bien avouer qu’avec sa robe rouge et les jantes noires, elle “claque” !

La 944 en rouge et noir La 944 en rouge et noir Les jantes noires de 17 pouces La 944 en rouge et noir

L’habitacle, noir aussi, n’est pas en reste et a très bien vieilli: pas de craquelures ni de décolorations grisâtres dues au soleil. Les moquettes (avant, arrière et coffre) ne présentent aucune trace d’usure et donnent l’impression d’être neuves. Les sièges sont dans le même état que le reste: impeccables. Autre bonne surprise: le tableau de bord ne fait pas du tout “cheap” comme dans beaucoup d’autres voitures de cette époque.

Le tableau de bord vu de gauche Le tableau de bord vu de droite

Bref, l’auto a très bien vieilli et ne fait pas du tout son âge. Elle est dans un état que je qualifierai de “hors normes”.

Au volant

Le propriétaire, que nous appellerons “The Bip” dans la suite du billet, me passe la clé et je me glisse derrière le volant. Comme dans toutes les voitures de sport dignes de ce nom, on est assis bas, bien calé dans le siège. Le tableau de bord présente 4 compteurs dont les informations sont claires et bien visibles.

Le truc particulier, c’est que le frein à main est à gauche, côté portière, au lieu d’être au milieu. J’en parle à The Bip (les ingénieurs Porsche seraient-ils devenus fous ?) qui m’explique qu’à cause du transaxe reliant le moteur avant à la boite arrière, il n’y a plus de place pour le frein à main. Logique, d’où son emplacement inhabituel.

Mesdames, si vous roulez en 944, préférez le pantalon à la jupe ou la robe ;-).

Sur la route

Nous voilà donc partis pour arpenter quelques routes sélectionnées avec soin. Mais pour y arriver il faut traverser différents villages où le revêtement est constitué de ces satanées plaques de béton. Et là, encore une bonne surprise: la 944 est bien moins “tape-cul” que ma 911. Il est même possible de pousser un peu sur ce mauvais revêtement, ce que je n’ose habituellement pas faire avec la mienne.

Parfaitement civilisée à allure réduite, la 944 montre toute sa sportivité une fois que la route s’améliore. Offrant déjà beaucoup de couple à bas régime, cela s’améliore encore lorsqu’on atteint les 4.000 tours. Passé ce régime, on sent clairement la différence entre avant / après et le moteur continue de pousser sans s’essouffler jusqu’à la zone rouge atteinte à 6.500 tours.

La voiture offre tellement de couple qu’il est possible de rouler tranquillement en agglomération à 40 km/h en troisième sans devoir rétrograder, puis de se retrouver plus loin à 140 km/h, toujours en troisième :D.

La boite placée à l’arrière permet une répartition des masses équilibrée entre l’avant et l’arrière, conférant un comportement routier sûr à la voiture. Pas de surprises dans les virages rapides ni de dérobades inattendues. On se sent en confiance et l’auto transmet bien les informations de la route.

Rien à signaler concernant le freinage qui, comme toujours chez Porsche, est sans défaut: précis et progressif.

Précisons enfin que la direction et le freinage sont assistés, mais néanmoins plus “durs” que sur ma 911. C’est un peu déstabilisant au départ, mais après 2 minutes on n’y fait plus attention.

En conclusion

La 944 découle directement d’un véhicule qui avait été conçu pour être la voiture du futur, et force est de constater qu’elle a très bien traversé les années. Sa ligne a bien vieilli, surtout celle du cabriolet. D’ailleurs, je peux vous dire que la combinaison Porsche + couleur vive + cabriolet fait son petit effet dès qu’on croise du monde :D.

Je dirais que la 944 est à la fois belle, sportive et confortable. La preuve, c’est que les PMA se sont bien vendues, au point de faire en sorte que Porsche existe encore aujourd’hui.

Après presque 30 ans, les sensations sont restées intactes et la voiture inspire la confiance, même à “l’attaque”. Et puis finalement, il y a un assez bon indicateur qui ne trompe pas: c’est quand on sourit au volant sans y penser…

Le blason de la 944 La 944 en rouge et noir La 944 en rouge et noir La 944 en rouge et noir La 944 en rouge et noir La 944 en rouge et noir Le coffre La 944 en rouge et noir La capote La 944 en rouge et noir