Retour sur l'édition 2018 du salon à ne pas manquer
Après un délai inhabituellement long sans nouveau billet, je tiens immédiatement à rassurer tout le monde: je ne suis pas mort (et le blog non plus). Même que je suis allé en pèlerinage au temple incontournable de la voiture de collection: le Techno-Classica Essen.
Mais que s’est-il passé ?
Un petit mot d’explication tout de même: j’avais pris pour habitude de publier un nouveau billet chaque mois depuis le début de cette belle aventure. Sauf qu’en février je n’avais pas grand chose à raconter et comme je privilégie la qualité à la quantité, j’ai préféré faire l’impasse en attendant mieux.
Et vous ne serez pas déçu car avec la visite du Techno Classica, il y a du lourd !
Techno-Classica Essen
Petit rappel: il s’agit simplement DU salon de la voiture d’exception et/ou de collection. Sauf exception rare, tous les véhicules présents sont à vendre. Je précise quand même qu’il s’agit d’occasions. Et par “occasion”, il faut comprendre “pas neuf” plutôt que “pas cher” ;-).
Si vous souhaitez en savoir davantage sur ce salon, j’en ai déjà parlé dans un billet précédent.
Quoi de neuf en 2018 ?
En général
Au niveau du prix, pas de changement par rapport à l’année passée: la place adulte coûte toujours 27,5 € navette comprise. Par contre, le prix du parking est passé de 7 à 9 €. Mais quand on aime on ne compte pas ;-).
L’organisation est toujours exemplaire malgré le nombre important de visiteurs. Les visiteurs, tiens parlons en. Ce n’est que mon impression mais il me semble qu’il y avait plus de monde que l’année passée. Sans doute est-ce dû au fait que cette année, c’était la trentième édition du salon.
Et les voitures ?
Comme l’année passée, les véhicules présents sont exceptionnels, mais il me semble qu’il y avait moins de Porsche et plus de Ferrari et Mercedes. Ce dernier constructeur disposait d’ailleurs d’un imposant stand officiel où étaient exposées trois formules 1 (dont 2 récentes).
Les photos
Assez de discussions et de palabres, place aux images !
Des voitures, mais pas que
Le salon d’Essen c’est surtout des voitures, mais c’est aussi des pièces détachées, des manuels, des miniatures ou des objets collector, comme le montrent ces quelques stands:
Besoin d’idées cadeau ?
Un peu de lecture (mais en allemand):
Plein de bien belles enseignes à installer dans son salon ;-):
Quelques voitures du salon dans mon budget:
Le stand que je n’attendais pas
Contrairement à ce que j’ai pu écrire précédemment, figurez vous qu’il y avait bien un stand officiel Skoda ! Je me demande bien ce qu’est venu y faire ce constructeur qui n’est pas vraiment réputé dans le sport automobile (sauf peut-être en rallye), ni dans la voiture de collection. De plus, quasiment aucune voiture présente sur le stand n’était à vendre.
Y figuraient essentiellement des très anciennes voitures (début du siècle passé), et une espèce de mini buggy ridicule.
Les ovnis
Non, pas de soucoupes volantes mais bien des véhicules “particuliers”, comme cette BMW qui ressemble plus à une MG qu’à une BMW:
Ou encore cette Mini Cooper à trois roues:
Un peu plus prestigieux, comme cette Bugatti et cette Aston Martin, toutes les deux de 1934 (la Bugatti c’est la verte).
Pour commencer en douceur
Voici, en vrac, quelques beaux exemplaires, toutes marques confondues qu’on ne voit pas partout ;-)
Une ancienne Maserati:
Une superbe 996 GT3 RS:
Une Ferrari Testarossa:
Une Ferrari F40:
Une Porsche 924 Carrera GT (extrêmement rare !):
Une Lamborghini Diablo GT:
Une Bugatti Veron (il y en avait plusieurs dans le salon !):
Une Ford Cobra:
Une des nombreuses Porshe 356:
L’incroyable Alfa Romeo Giulia “Quadrifoglio”. Elle est équipée d’un V6 turbo de 2.9L de 510 chevaux… D’après Jeremy Clarkson, “C’est une Ferrari déguisée en berline familiale”:
La seule Porsche diesel du salon :p
Les bolides de courses
Les (riches) amateurs de circuit n’étaient pas en reste non plus.
Voici par exemple quelques autos prêtes à en découdre sur circuit:
La 911 GT3R Hybrid qui a failli remporter les 24H du Nürbrugring en 2011:
Pour finir par une Porsche 962C, voiture victorieuse des 24H du Mans en 1986, 1987 et 1994.
Les raretés
Contrairement à 2017, pas de 911 R cette fois ci. En revanche, il y avait d’autres objets rares :-).
Commençons par la légendaire 911 2.7 RS de 1973 initialement construite juste pour obtenir une homologation en compétition. 500 exemplaires étaient prévus, mais devant la forte demande, un peu plus 1500 autos sortiront finalement des usines Porsche.
Bon, il y en avait moins que l’année passée, mais l’exemplaire ci-dessous vaut tout de même 645.000 € !
Autre légende, la Porsche 959: véritable laboratoire roulant embarquant un tas de technologie innovantes pour l’époque (1985): 450 chevaux, bi-turbo, 317 km/h, transmission intégrale, … Cette auto, produite à perte, est la première “super car” de Porsche. Elle a notamment remporté le Paris-Dakkar en 1986. En terme de performances on la compare souvent à la Ferrari F40 qui est plus connue.
Cette année, 2 Porsche 959 trônaient fièrement au milieu des autres véhicules, dont une dans le stand officiel Porsche qui n’était probablement pas à vendre. L’autre (la grise) était bien à vendre mais ne portait pas de prix…
L’été dernier Porsche a sorti une série limitée à 500 exemplaires de 911 Turbo S “Exclusive Manufaktur”: 608 chevaux, une robe en deux teintes du plus bel effet même sur les jantes (jetez un œil à cette vidéo qui montre comment les deux couleurs sont obtenues: c’est impressionnant).
Et bien il y en avait une à vendre pour la modique somme de 420.000 € !
Attention aux bordures !
Autre rareté: c’est en automne qu’est sortie la 911 GT2 RS: c’est juste la Porsche de route la plus puissante de l’histoire: 700 chevaux transmis aux seules roues arrières ! C’est plus du double de la puissance de la mienne ! Une fusée sur roues.
Et bien à Essen, il y en avait une !
Comme l’année passée, il y avait une Carrera GT, probablement la même qui ne s’est pas vendue. En même temps, quand on sait par exemple que l’embrayage en céramique est fragile et qu’il coûte 20.000 €…
La Porsche la plus chère du salon
Mais la palme de la Porsche la plus chère du salon (en tout cas celle pour laquelle le prix était indiqué), revient à cette très belle 911 GT2 de 1996 fabriquée à seulement 176 exemplaires (observez les passages de roues rivetés d’origine).
Elle ne coûte que 1.500.000 € (oui, il n’y a pas de 0 en trop: il s’agit bien de 1 million 500 milles euros).
En conclusion
Je pense que ces quelques images valent toutes les explications: Essen c’est le salon de tous les superlatifs. S’il y a un seul salon à faire, c’est celui-là. Oubliez les autres.