Alléluia ! Le Techno Classica Essen est de retour !

Après deux éditions du salon de Essen sacrifiées, nous avons enfin pu reprendre la route vers l’Allemagne pour faire du lèche vitrine. Il était temps !
Petite parenthèse sur le billet précédent: vous aurez bien entendu compris qu’il s’agissait d’une grosse farce de premier avril. La seule restauration que mérite la Pontiac Aztek est une bonne purification par le feu.
En novembre dernier, le salon Interclassics à Bruxelles avait miraculeusement réussi à passer entre les gouttes des averses de décisions aberrantes (et parfois jugées illégales ou stupides par le Conseil d’État - merci à lui de remettre l’église au milieu du village) de notre bien aimé comité de concertation.
Contrairement en Belgique au moment de l’évènement, en Allemagne les lieux publics sont encore soumis au port du masque obligatoire et au CST, même si le contrôle à l’entrée était complètement bidon.
Qu’est devenu le salon 3 ans plus tard ?
J’ai pu constater avec plaisir, que la passion pour les belles mécaniques ne faiblit pas, même si cette édition était un peu moins bling-bling que d’habitude.
La quantité
Il n’y avait par exemple aucun stand officiel de marque. Lors des éditions précédentes, Porsche, Mercedes, Audi, Volkswagen et même Skoda disposaient de stands officiels, mais ils occupaient une surface énorme (et de plus en plus grande au fil des ans) pour finalement assez peu de voitures vraiment intéressantes (surtout chez Skoda).
Et par rapport aux autres années où j’y suis allé (2017, 2018 et 2019), il me semble que la quantité, même si elle reste abondante, était un peu en retrait. Je me souviens par exemple qu’en 2017 et 2018 il y avait tout un étage occupé habituellement par le club Citroën allemand officiel, alors que cette année il n’y avait aucun accès à l’étage (mais le club Citroën était bien présent).
La qualité
Ce qui n’est pas plus mal, car je préfère voir une belle variété d’objets rares et précieux accessibles plutôt qu’une ou deux curiosités qu’on ne peut pas approcher (sur les stand officiels) occupant une surface où on aurait pu en caser 10 de plus.
Quant à la qualité du “plateau” vous aurez l’occasion de vous forger votre propre opinion avec les photos qui suivent.
Seul petit bémol, mais ce n’est pas vraiment nouveau: le salon manque cruellement de place pour s’assoir. Malgré qu’il y avait, me semble-t-il, un peu moins de monde que les autres fois (peut-être parce que nous y sommes allés samedi plutôt que dimanche), il était très difficile de trouver de quoi se poser quelques minutes.
Les photos
Les ovnis
Cet engin invraisemblable est une Packard-Bentley construite en 2010. Elle est équipée d’un moteur de bateau V12 de 42 L (!) de cylindrée développant 1500 chevaux. Elle est équipée de 3 réservoirs de 250 L chacun car elle engloutit 5L d’essence toutes les 15 secondes…
La réponse à Ferrari par l’ex Allemagne de l’Est: la Melkus RS1000
Tatra était un constructeur tchécoslovaque de prestige actif de 1850 à 1999. On pense souvent que c’est Porsche qui a inventé le moteur refroidi par air, ben non: c’est Tatra
Les ancêtres
Comprenez plutôt “voitures ancestrales”, très nombreuses cette année:
Les italiennes
Dignement représentées comme à chaque fois.
L’année US
Je n’ai jamais vu autant de modèles américains différents depuis que je fréquente les salons.
Mais aussi l’année Mercedes
Mercedes n’avait pas de stand officiel, mais un des bâtiments du salon était occupé exclusivement par des Mercedes.
Un peu de tout
Et on garde le meilleur pour la fin
Si vous cherchez une Porsche 911 2.7L RS, vous avez rarement le choix car on peut s’estimer chanceux s’il y plus de 2 exemplaires dans un salon. Les 4 exemplaires ci-dessous étaient les unes à côté des autres !
Prix moyen: 600.000 €.
Autre rareté pour laquelle on peut s’estimer heureux si on en croise une dans un salon: la Porsche Carrera GT. Si je compte bien, j’en ai vu 4: trois noires et une grise !
Le comptoir des merveilles
C’est la quatrième fois que je visite le salon d’Essen et c’est à chaque fois une découverte. Je n’avais par exemple jamais vu de Jaguar XJ 220, ni d’ISO Grifo, ni de Mercedes 6x6 ni autant de 911 2.7L RS ou de Carrera GT rassemblées au même endroit.
Une fois de plus j’étais comme un enfant dans un magasin de jouets.
Vivement l’année prochaine, qu’on se tape à nouveau 6 heures de trajet pour rester debout presque autant de temps 😉.